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Que craindre du Mercosur?

L’accord de libre-échange conclu entre l’Union européenne et le Mercosur met la Suisse sous pression. Les paysans s’y opposent, alors que les milieux économiques le soutiennent.

11 juil. 2019, 00:01
Cattle move about the central market in Buenos Aires, Friday, Nov. 30, 2007. Argentines are passionate about their beef - from cattle grazed on the sprawling pampas grasslands, it's a national staple, delivered inexpensively and received with religious fervor at Sunday barbecues nationwide.  But while Argentines are some of the world's top meat-eaters, consuming nearly 154 pounds per capita each year, soaring grain prices and export caps are driving many cattle ranchers to sell their herds and farm more lucrative crops instead.  (AP Photo/Natacha Pisarenko) ARGENTINIEN VIEH

Depuis une dizaine de jours, les agriculteurs européens crient leur colère contre l’accord de libre-échange conclu entre Bruxelles et le Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay et Uruguay). Ils craignent une invasion de bœuf argentin et de poulet brésilien et y voient une concurrence déloyale, avec des conditions de production moins exigeantes.

Et en Suisse? Les premières réactions sont venues du monde économique avec des craintes exactement inverses. «Pour nous, ce qui est important, c’est que les entreprises suisses ne soient pas discriminées sur ces marchés face à leurs concurrentes européennes», explique Carmelo Lagana, responsable de projet au sein d’Economiesuisse. «Et pour cela, il faut que la Suisse aboutisse également rapidement à un accord», ajoute-t-il.

Des taxes élevées

La Confédération est, en effet, en train de négocier en parallèle, au nom des pays de l’AELE (Suisse, Norvège, Islande et Liechtenstein), un accord similaire avec le Mercosur. «Pour les entreprises exportatrices, il...

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