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Quatre ans de blocages?

Ces quatre dernières années ont été marquées en politique suisse par l’échec de grands projets, des coalitions de plus en plus volatiles entre les partis et un Conseil fédéral souvent hors jeu.

30 janv. 2019, 00:01
Die Parteipraesidenten Christian Levrat, SP, Albert Roesti, SVP und Gerhard Pfister, CVP, von links, begruessen sich vor den Von-Wattenwyl-Gespraechen zwischen den Spitzen der Bundesratsparteien und der Landesregierung, am Freitag, 31. August 2018, in Bern. (KEYSTONE/Peter Schneider) SCHWEIZ VON WATTENWYL GESPRAECHE

V «C’est une législature perdue», répète en boucle depuis le début de l’année Christian Levrat. «La majorité PLR-UDC a totalement échoué. Les grands dossiers sont au mieux bloqués, au pire, ils vont dans la mauvaise direction. Et les rares qui ont été débloqués ne l’ont été ni par le Conseil fédéral, ni par le Conseil national, mais par le Conseil des Etats, où l’UDC et le PLR ne disposent pas d’une majorité automatique.»

Le président du Parti socialiste s’appuie sur cet argument pour assigner un objectif clair aux élections fédérales de l’automne: renverser cette très courte majorité, l’UDC et le PLR disposant de 101 voix sur 200 au Conseil national. «La Suisse va bien. On peut se permettre quatre années de blocage, mais certainement pas huit», argue le Gruérien.

Cette analyse du sénateur fribourgeois est évidemment contestée dans les autres partis gouvernementaux (lire ci-après). Mais au-delà de l’interprétation qu’on peut...

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