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Quatorze semaines pour son enfant malade

Les Chambres fédérales font un geste en faveur des proches aidants.

05 déc. 2019, 00:01
Les infirmières praticiennes spécialisées seront habilitées à établir des diagnostics et à prescire. La loi suisse n'est pas au point.
Témoignange de Maryline Bovero, infirmière praticienne spécialisée (IPS) en onco-hématologie pédiatrique aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG).
Ici Amandine, 11 ans, atteinte d'une leucémie, dont Maryline Bovero  coordonnera le parcours de soins, et assura le lien entre le médecin, la famille et l'école.
Photo Lib/Alain Wicht, Genève, le 26.03.2018
(Ok pour publication) Amandine

Tout le monde ou presque se retrouve un jour ou l’autre dans la situation de devoir soutenir un enfant, un conjoint ou un parent, qu’il soit malade, accidenté ou en fin de vie. Une situation souvent difficilement compatible avec un travail régulier. Ministre de la Santé et des Affaires sociales, Alain Berset a évoqué, hier, le chiffre de 80 millions d’heures d’engagement fournies, par an, par les proches aidants, pour un apport estimé à 3,7 milliards de francs.

Conscient que des aménagements sont nécessaires, le Conseil des Etats a accepté, hier, à l’unanimité moins une abstention, un projet de loi qui veut leur apporter un soutien. Le National l’avait déjà approuvé, à une large majorité, en septembre. Il subsiste de petites divergences entre les Chambres, mais les jeux sont faits.

Améliorations modestes

Les améliorations restent, toutefois, modestes. Mesure phare, l’introduction d’un congé payé pouvant aller jusqu’à 14 semaines pour...

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