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Quand l’urbanisme pèse sur l’obésité

La concentration d’habitants en surpoids diffère selon les quartiers de la ville de Lausanne. L’environnement exerce une influence sur l’embonpoint, révèlent des chercheurs vaudois.

13 janv. 2016, 01:32
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Souhaitez-vous perdre des kilos? Mangez plus sainement, faites du sport et… envisagez peut-être de déménager! Comme les yogourts, les quartiers aussi peuvent être plus ou moins «allégés».

L’urbanisme exercerait une influence sur la ligne, indépendamment d’autres facteurs, comme l’âge, le genre, la consommation d’alcool ou le revenu. C’est l’une des conclusions de l’équipe de l’Ecole polytechnique fédérale (EPFL), du Centre hospitalier universitaire vaudois (Chuv) et des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) qui ont dirigé l’étude GeoCoLaus, publiée la semaine passée dans la revue «British Medical Journal Open». «Nous avons consigné les données relatives à l’état de santé de plus de 6000 volontaires à Lausanne, dont l’indice de masse corporelle (poids divisé par la taille au carré)», explique Stéphane Jost, chercheur à l’EPFL. «Nous avons aussi pris en compte l’aspect spatial en géo-référençant précisément les participants.»

Des quartiers populaires

En compilant ces données, et après avoir soustrait les autres...

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