«Nissan porte bien son nom. Ni droits pour les collaborateurs, sans syndicats, donc Nissan», a déclaré Komla Kpogli, secrétaire syndical chez Unia.
Nissan International a annoncé début septembre son intention de délocaliser 92 des quelque 220 postes de son siège européen de Rolle (VD). Pour des raisons de synergie, les employés sont «invités» à aller travailler près de Paris, au centre opérationnel de Montigny le Bretonneux (F).
Selon le syndicat, entre 30% et 40% des employés concernés sont disposés à partir. Les autres seraient licenciés. Des chiffres que Nissan ne confirme pas. «Il est prématuré d’évoquer un nombre de salariés qui pourraient être licenciés dans la mesure où nous n’avons pas encore formulé les offres de mobilité vers la France», a expliqué Sara Jenkins, porte-parole du groupe.
Une procédure de consultation s’est ouverte, mais Unia, qui a obtenu un mandat collectif de représentation, estime que les droits du...