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Proche-Orient: la Suisse maintient son aide à l’UNRWA

Le Conseil fédéral a décidé mercredi de réitérer son soutien financier à l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) touchée par la crise.

18 nov. 2020, 11:18
L'UNRWA gère plus de 700 écoles au Proche-Orient (archives).

La Suisse continuera à soutenir l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA). Le Conseil fédéral a décidé mercredi de lui accorder 40 millions de francs pour 2021 et 2022, une aide comparable à celle apportée jusqu’à présent.

La Confédération entend ainsi renouveler son soutien aux réformes de gestion engagées par l’UNRWA et en assurer un suivi étroit. Cette contribution doit servir en premier lieu aux programmes de l’UNRWA grâce auxquels les réfugiés palestiniens peuvent avoir accès à l’éducation, aux soins médicaux et aux prestations sociales.

 

 

Avec cette enveloppe, la Suisse «contribue à améliorer la situation humanitaire précaire, à créer des perspectives, à réduire les risques de radicalisation des jeunes et à améliorer la stabilité dans la région», indique le Conseil fédéral.

Selon le gouvernement, l’UNRWA est, depuis sa création en 1949, l’une des principales organisations multilatérales financées par la Suisse au Proche-Orient et représente un facteur de stabilité important dans la région.

Crise financière

L’agence traverse une grave crise financière, aggravée par la crise du nouveau coronavirus. Les Etats-Unis, qui étaient jusqu’alors le principal donateur de l’organisation, ont annoncé en 2018 la fin de leur aide financière annuelle de 300 millions de dollars, estimant que l’UNRWA a fait son temps, 70 ans après le conflit israélo-arabe et la création d’Israël.

L’organisation a aussi fait face l’an dernier à une crise interne. Un rapport du département éthique de l’UNRWA a fait état de mauvaise gestion et d’abus de pouvoir commis par un petit groupe de hauts responsables, qui auraient contourné les mécanismes de contrôle de l’ONU. Des plaintes internes ont finalement contraint le Genevois Pierre Krähenbühl, alors à la tête de l’agence, à démissionner en novembre.

M. Krähenbühl a depuis été remplacé par un autre Suisse, Philippe Lazzarini.

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