Le procès des Tigres tamouls a repris, hier, devant le Tribunal pénal fédéral. Les avocats de la défense ont produit de nouveaux arguments visant au renvoi de l’acte d’accusation au Ministère public de la Confédération.
Défenseur du gérant d’une société de transfert de fonds, Me Ludovic Tirelli a parlé de «tromperies» des autorités. Evoquant l’arrestation de son client lors d’un contrôle par la police vaudoise à la frontière qui avait abouti à la découverte de 120 000 euros dans sa voiture, l’avocat s’est étonné de la rapidité du Ministère public de la Confédération (MPC) qui a ordonné une perquisition le jour même. Comme d’autres confrères, Me Tirelli a aussi dénoncé l’audition de son client «pour établir sa situation», alors que la Sûreté vaudoise le qualifiait de «suspect» dans son procès-verbal. «Il aurait dû être d’emblée considéré comme prévenu», a martelé l’avocat. Ce faisant, l’accusation aurait violé les droits de la...