Défense du climat oblige, la jeune activiste suédoise Greta Thunberg, qui est à l’origine du mouvement de grève des jeunes de la semaine dernière, s’est rendue en train à Davos. Arrivée hier, elle prendra la parole demain, au WEF, pour tenter de sensibiliser les puissants de ce monde à l’urgence climatique. Le voyage de Stockholm à Davos lui a pris plus de 24 heures. Il n’aurait duré que 2h30 jusqu’à Zurich si elle avait pris l’avion, mais au prix d’une empreinte carbone considérablement plus élevée.
Combien de personnes sont-elles disposées, comme elle, à renoncer à l’attrait d’un voyage rapide et bon marché au nom de leurs convictions? «Il faudrait d’abord qu’on leur propose une alternative crédible», rétorque le conseiller national bernois Jürg Grossen, président des Vert’libéraux. «Le moment est venu de réintroduire les trains de nuit.» Le politicien déposera, en mars, une interpellation à ce sujet.