Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Primes maladies: le Parlement ne veut pas couper dans les subsides

La Confédération veut économiser près d'un milliard de francs. Dès lors, le Parlement cherche où effectuer ses coupes. La commission des finances du Conseil des Etats préfère couper dans l'aide au développement plutôt que dans les subsides accordés sur les primes maladies.

23 août 2016, 16:14
Les revenus les plus modestes devraient pouvoir continuer à bénéficier de rabais sur leurs primes maladies.

La Confédération ne devrait pas couper dans les rabais pour les primes d'assurance maladie. Par 9 voix contre 4, la commission des finances du Conseil des Etats s'oppose à cette proposition contenue dans le programme de stabilisation 2017-2019. Le sort de la coopération au développement et de l'agriculture reste ouvert.

Le programme présenté par le Conseil fédéral vise à économiser par an 800 millions à 1 milliard de francs par rapport au plan financier du 1er juillet 2015. Les propositions de la commission provoquerait des coupes supplémentaires de l'ordre de 94 millions en 2017, de 9,6 millions en 2018 et de 6 millions en 2019, a indiqué mardi sa présidente Anita Fetz (PS/BS) devant la presse.

Les économies dans les subsides pour les primes maladie, que le gouvernement aimerait voir avoisiner les 75 millions en 2018 et 2019 ont été clairement rejetées en commission. Les avis sont en revanche plus partagés concernant l'aide au développement. Par 7 voix contre 6, la commission propose d'augmenter de 100 millions les coupes annuelles.

La coopération internationale devrait dans ce cas se passer de 243 millions en 2017, de 300,5 millions en 2018 et de 343,4 millions en 2019. Elle ne devrait plus assumer un quart mais un tiers du programme de stabilisation. Le plénum tranchera.

Il devra aussi dire s'il veut épargner l'agriculture. La commission n'a rejeté que par la voix prépondérante de sa présidente une proposition visant à renoncer aux quelque 60 millions de coupes dans les paiements directs. "Je n'ai jamais vécu un programme d'économies où l'agriculture doit économiser", a toutefois commenté Anita Fetz.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias