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Presse romande: Tamedia claque la porte de la médiation sur Le Matin et condamne la version papier

Tamedia a décidé de quitter la médiation sur Le Matin qui se déroulait sous l'égide du Conseil d'Etat vaudois. Le dernier numéro du quotidien orange sera publié samedi.

19 juil. 2018, 22:35
L'option du maintien de la version imprimée du Matin est définitivement abandonnée.

L'option du maintien de la version imprimée du Matin est définitivement abandonnée, à l'issue de la première phase de médiation sous l'égide du Conseil d'Etat vaudois. Tous les collaborateurs ont été libérés de leur obligation de travailler pour cette fin de semaine.

Toutes les parties sont arrivées à la conclusion d'écarter l'option de poursuivre la version imprimée du Matin, affirme le groupe. Comme prévu, le dernier numéro du quotidien orange sera publié samedi.

L'éditeur Tamedia veut maintenant se consacrer en priorité à la négociation d'un plan social sous l'égide de l'Office cantonal de conciliation et d'arbitrage en matière de conflits collectifs de travail, a-t-il annoncé jeudi dans un communiqué. L'éditeur estime cependant qu'au-delà d'une courte durée, une médiation sous l'égide du gouvernement n'est pas adaptée à la branche des médias.

Mesures d'accompagnement

Dans la négociation d'un plan social, Tamedia entend proposer "des mesures d'accompagnement qui permettront aux personnes touchées d'atténuer les conséquences liées à la perte d'un emploi et de pouvoir les aider à mieux retrouver une nouvelle activité professionnelle".

En parallèle, Tamedia veut poursuivre l'étude de pistes alternatives "afin de cultiver la diversité de la presse en Suisse romande". Il pense notamment au projet Le Matin Sports, périodique imprimé, en collaboration avec le président du FC Sion, Christian Constantin.

Trois jours de grève

Pour rappel, la première séance de médiation entre Tamedia et les représentants de son personnel s'était déroulée la semaine passée. Elle a fait suite aux trois jours de grève contre l'annonce de la fin du Matin papier et le licenciement de 36 personnes, dont 22 dans la réaction.

L'éditeur zurichois affirme que le journal a perdu 34 millions de francs au cours des dix dernières années et qu'il veut désormais le développer comme "une marque numérique solide avec une rédaction dédiée".

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