La présence d’herbicide et de dioxine dans certains tampons et serviettes hygiéniques a alerté de nombreuses femmes. Relayant une pétition française, une motion socialiste veut obliger les fabricants à indiquer les contaminants dans leurs produits et étudier leur toxicité.
Pour Valérie Piller Carrard (PS/FR) et la quinzaine de conseillers nationaux de divers partis ayant cosigné son texte, c’est une question de santé publique importante. Le Conseil fédéral ne partage pas son avis. Dans sa réponse publiée hier, il estime que le principe de précaution ne peut s’appliquer pour deux raisons. Non seulement il manque les bases légales nécessaires dans la loi sur les denrées alimentaires, mais il faut encore qu’une évaluation scientifique du produit ou de la substance révèle de possibles effets nocifs sur la santé. ats