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Pour une paysannerie souveraine

La notion de souveraineté alimentaire divise tant à gauche qu'à droite. Elle oppose adeptes du libre-marché et défenseurs d'une agriculture de proximité.

30 sept. 2011, 00:01
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L'organisation paysanne internationale Via Campesina peut être fière. Son concept de "souveraineté alimentaire", lancé pour la première fois en 1996 lors du Sommet mondial de l'alimentation à Rome, est sorti peu à peu des cercles d'initiés pour devenir incontournable dans le débat sur l'agriculture. La Suisse n'y fait pas exception. Sur proposition du conseiller national Jacques Bourgeois (PLR/ FR), président de l'Union suisse des paysans (USP), les Chambres fédérales décidaient en 2010 d'inscrire la souveraineté alimentaire dans la loi sur l'agriculture. Cette innovation devra toutefois être confirmée lors du débat sur la Politique agricole (PA) 2014-2017, qui aura lieu en 2012. C'est donc le nouveau Parlement qui s'emparera du dossier. Il faut s'attendre à une levée de boucliers des milieux économiques, qui jugent la souveraineté alimentaire contraire à l'ordre économique suisse.

Verts et UDC ensemble

Le sujet divise aussi bien à gauche qu'à droite. La proposition de Jacques Bourgeois a...
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