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Pour Blocher, les accord de Schengen sont la cause des problèmes migratoires

En amont de la soirée électorale publique "rester libre", organisée lundi soir à Genève, Christoph Blocher, invité spécial, a évoqué le problème de la migration et l'avenir des relations entre la Suisse et l'Union européenne.

08 sept. 2015, 17:02
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Lundi soir à Genève, le vice-président de l'UDC Christoph Blocher a évoqué le problème de la migration devant un parterre de journalistes. Au même moment, sur la plaine de Plainpalais, le collectif No Bunkers, qui milite en faveur des réfugiés dans la cité de Calvin, manifestait son mécontentement quant à la venue de l'ancien Conseiller fédéral.

Pour le collectif, sa venue est une insulte aux valeurs que défend la Genève internationale. "Blocher n'est pas le bienvenu", martèle une manifestante. No Bunkers dénonce également le durcissement de la politique migratoire. Blocher quant à lui, défend sa position; Pour régler la problématique des migrants, l'Europe doit abolir les accords de Schengen. 

"Regardez ce qui se passe en Autriche. Si on découvre 71 personnes mortes dans un camion, c'est parce que les frontières ne sont plus surveillées. Et que fait l'Autriche maintenant? Elle contrôle tous les véhicules qui entrent sur son territoire en provenance de la Hongrie. Il faut redonner les compétences aux pays", a notamment déclaré Christoph Blocher.

"J'ai déjà dormi dans un bunker"

Questionné sur les conditions d'accueil des migrants dans des bunkers, la figure forte du parti a déclaré "avoir passé la moitié de ses trois années d'armée à dormir dans un bunker. S'il n'y a pas d'autres solutions, c'est nécessaire (ndlr: de dormir dans un bunker)". Pour lui, cette solution permet également d'éviter un tourisme de la migration. "Si nous offrions un hôtel quatre étoiles, tous les migrants voudraient venir, pas uniquement ceux qui sont réellement dans le besoin."

Sur la question des murs qui s’érigent en Europe, dont l'exemple hongrois, Christoph Blocher botte en touche. Selon lui, ce phénomène ne se serait jamais produit sans les accords de Schengen-Dublin. "C'est parce que les pays de l'Union Européenne ne sont plus souverains que les frontières se ferment hermétiquement".  

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