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Politiciens et enseignants tentent de se comprendre

03 sept. 2011, 11:58

Les enseignants se plaignent des «querelles idéologiques» qui affectent l'école et de son utilisation toujours plus fréquente comme «vecteur électoraliste». Ils ont exprimé leurs critiques hier à Berne lors de la première Journée Suisse de l'éducation, qui a réuni aussi des politiciens. «Je conteste le reproche d'ingérence dans les salles de classe», répond la ministre jurassienne de l'éducation et présidente de la Conférence intercantonale de l'instruction publique, Elisabeth Baume-Schneider. «Il faut s'intéresser à l'école pour en débattre et connaître ses besoins», a-t-elle ajouté.

Lors de cette journée organisée par le syndicat des enseignants romands et son homologue alémanique LCH, la présidente de la Conférence des directeurs cantonaux de l'instruction publique Isabelle Chassot a rappelé l'importance «d'un climat scolaire et politique serein, grâce auquel on peut discuter des problèmes.» Lors de la discussion finale, divers appels ont été faits au monde politique, à qui on demande notamment plus de moyens financiers. Ainsi, Isabelle Chassot réclame une augmentation de 3% des budgets pour la formation, estimant que l'éducation est «la première tâche publique». L'exigence d'un plan d'étude plus clairement défini a également été soulignée. La mise en place d'Harmos montre qu'une «volonté politique fédérale générale» est bonne, souligne Elisabeth Baume- Schneider, «mais la proximité reste importante: pour un même problème, une solution ne conviendra pas forcément à tous les cantons.»

Quelque 170 participants ont participé aux discussions. Les débats ont réuni les acteurs de la politique de l'éducation. Les deux faîtières des associations d'enseignants en Suisse représentent ensemble près de 60.000 personnes. / ats

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