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Plus de 90% des parents suisses consultent Internet lorsque leur enfant a un problème de santé

Selon une étude zurichoise, 90% des parents suisses se mettent à chercher des informations sur Internet lorsque leur enfant tombe malade. Mais ils privilégient largement le médecin lorsque le problème est grave.

26 août 2019, 14:59
Lorsqu'un enfant a un petit souci de santé, le premier réflexe des parents est de consulter Internet. (illustration)

La gorge qui démange, une rougeur sur un bras ou un mal de ventre inexpliqué…vite sur Google! Lorsqu’un enfant a un pépin de santé, ses parents vont d’abord chercher des informations sur Internet, selon une étude publiée lundi par la ZHAW (Haute école spécialisée de Zurich).

Et pour cause: sur le web, d’innombrables sites, forums et réseaux sociaux donnent des explications et des conseils aux parents inquiets. En Suisse, 90% des pères et des mères consultent ces plateformes pour s’informer sur l’état de santé de leur enfant. Les principales sources sont les moteurs de recherche et les sites spécialement dédiés aux parents. Les médias sociaux et les applications sont en revanche moins utilisés.

Bien qu’ils soient très largement plébiscités, les sites web n’ont pas encore remplacé les canaux d’information traditionnels, selon l’étude. Les médias imprimés, tels que les livres, ont encore du succès auprès des parents.

Le médecin passe toujours en premier

Toutefois, ce sont les contacts sociaux qui restent la source d’information la plus fréquente. Les parents se renseignent volontiers auprès de proches ou de connaissances concernant la santé de leur enfant et, surtout, ils consultent volontiers un pédiatre.

Finalement, Internet permet une consultation initiale, mais il ne remplace pas le médecin: «Environ la moitié des parents consultent les médias numériques avant de consulter un pédiatre», expliquent les auteurs de l’étude. Mais si le cas est grave, la priorité est donnée au docteur. «Bien que les moteurs de recherche soient utilisés pour un deuxième avis, ils n’ont pas d’influence significative sur l’interaction entre les parents et la profession médicale.» Les pédiatres ont donc encore de beaux jours devant eux.

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