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Plein-emploi remis en question

Alors que la robotisation guette, la Suisse mise sur la formation continue et la répartition du temps de travail pour maintenir son objectif de plein-emploi.

27 mai 2016, 01:46
Ein Arbeiter des Ruestungs- und Technologiekonzerns Ruag geht seiner Arbeit nach, am Donnerstag, 25. Maerz 2010, in Zuerich. Die Ruag musste 2009 massive Abschreibungen 2009 vornehmen. Ein Stellenabbau wird nicht ausgeschlossen. (KEYSTONE/Steffen Schmidt) SCHWEIZ RUAG BILANZ

Laura Drompt

«On s’attend à une baisse du travail et à une augmentation du chômage, c’est une préoccupation réelle.» L’analyse émane d’Adrian Wüthrich, président de la faîtière syndicale Travail.Suisse, mais est sensiblement la même du côté du Bureau international du travail (BIT). L’Union patronale suisse reste plus mesurée, misant plutôt sur une mutation en profondeur du travail.

Reste que dans ce cadre, l’aspiration au plein-emploi semble remise en cause, y compris pour la Suisse. Les partisans du revenu de base inconditionnel (RBI) voient dans leur initiative, soumise au vote le 5 juin prochain, une réponse à cette inquiétude. Syndicats et patronat, eux, suggèrent d’autres pistes.

Disparition d’emplois

La Suisse, sur la base de calcul du BIT, compte 249 000 chômeurs en ce début d’année 2016, soit 5,1% de la population active (3,5% selon les calculs du Secrétariat d’Etat à l’économie). C’est 37 000 de plus qu’à la même période en...

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