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Pilatus se fait remonter les bretelles

Les activités de l’avionneur en Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis sont interdites.

27 juin 2019, 00:01
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C’est un gros coup de semonce qui retentit dans le ciel empli de nuages des exportateurs d’armes. Le constructeur d’avions Pilatus, basé à Stans (NW), a franchi la ligne rouge et se fait sérieusement remonter les bretelles par le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). Celui-ci lui donne 90 jours pour cesser ses activités et plier bagages en Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis. Plus grave encore, il a dénoncé le cas au Ministère public de la Confédération, en vue d’une éventuelle condamnation pénale.

Que s’est-il passé? Depuis 2015, la loi sur les prestations de sécurité privées fournies à l’étranger – plus familièrement appelée loi sur le mercenariat – impose de déclarer ce type d’activités à la Confédération. Le DFAE délivre d’ailleurs, chaque année, 450 autorisations à des entreprises suisses qui en font la demande. Parmi elles, aucune trace de Pilatus. Après des révélations du «Tages Anzeiger», en...

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