Quels seront vos objectifs en tant que présidente?
L’un des buts principaux sera de réitérer nos récents succès aux élections fédérales et cantonales. En termes d’objectifs chiffrés, nous voulions dépasser le Parti socialiste au Parlement fédéral. Cela n’a pas fonctionné, mais peut-être que nous y parviendrons dans quatre ans (rire). Pour cela, je veux contribuer à donner un profil clair au PLR et ne pas tout chambouler.
N’avez-vous pas peur de succéder à Philipp Müller, au bilan élogieux?
Non, même si je suis consciente d’avoir un lourd héritage à porter. J’ai quand même l’avantage d’avoir l’expérience de la présidence, celle de la section schwyzoise, occupée durant une législature. J’ai donc déjà l’habitude de faire le lien entre les sensibilités et de représenter des opinions différentes.
Plus question donc de faire des propositions du type de celle faite en 2014, lorsque vous vouliez bloquer la contribution de Schwyz à la péréquation...