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Peine définitive de 18 ans de prison pour l'auteur de l'assassinat de Chénens (FR)

Le Tribunal fédéral a débouté l'homme qui avait tué son ex-compagne à Chénens en 2011 et l'a définitivement condamné à 18 ans de prison.

13 juil. 2016, 11:20
/ Màj. le 13 juil. 2016 à 12:00
Selon l'arrêt du TF, "aucune circonstance atténuante n'est réalisée" et la responsabilité du recourant est "pleine et entière."

L'homme qui avait tué son ex-compagne à Chénens (FR) est définitivement condamné pour assassinat à dix-huit ans de prison. Le Tribunal fédéral (TF) a débouté ce sexagénaire qui avait demandé, dans son ultime recours, une condamnation à treize ans de prison pour meurtre.

Ce Portugais divorcé avait emménagé fin 2008 avec une ressortissante italienne, mère de deux fils trentenaires, et divorcée elle aussi. Début 2011, elle avait mis un terme à leur relation intense et houleuse après avoir été agressée par son compagnon.

Un dimanche de novembre 2011, l'homme s'était rendu chez son ancienne compagne, âgée de 53 ans. Il l'avait assassinée de deux balles en plein visage.

Selon l'arrêt du TF, "aucune circonstance atténuante n'est réalisée" et la responsabilité du recourant est "pleine et entière." Sa culpabilité doit être qualifiée de "très lourde".

Seul responsable

Comme l'a relevé le Tribunal cantonal fribourgeois, aucun élément du dossier n'indique que la victime se serait jouée de son ex-compagnon, qu'elle l'aurait brimé ou humilié, relève le TF.

Au contraire, "le comportement du recourant, qui consistait à harceler, à menacer et à agresser physiquement la victime, était seul à l'origine de la situation conflictuelle" entre les ex-amants.

Besoins égoïstes

"Pour satisfaire ses besoins égoïstes, le recourant était prêt à sacrifier la vie d'un être humain dont il n'avait pourtant pas eu à souffrir", ajoute la Haute Cour. En défaveur du sexagénaire, il faut également relever "une mauvaise collaboration à la procédure pénale et une absence de prise de conscience de la gravité de ses actes."

"Ces circonstances justifient de fixer une peine dans la partie supérieure du spectre à disposition", conclut le TF, qui rappelle que l'assassinat est puni de dix ans au moins jusqu'à la peine à vie. (arrêt 6B_1197/2015 du 1er juillet 2016)

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