Le garde-frontière jugé pour n’avoir pas aidé, en juillet 2014, à Brigue, une jeune Syrienne enceinte qui avait perdu son bébé, a vu, hier, sa peine allégée par le Tribunal d’appel militaire, à Zurich. La Cour n’a pas retenu l’accusation de tentative d’homicide et lui a infligé une amende avec sursis. Tant le fonctionnaire valaisan que la jeune femme restent, plus de quatre ans après les faits, très marqués.
En décembre 2017, en première instance, le Tribunal militaire 4 avait condamné le sergent-major de 58 ans à sept mois de prison avec sursis et à 60 jours-amende (à 150 francs par jour). La Cour avait retenu non seulement les lésions corporelles par négligence et des violations répétées des prescriptions de service, mais aussi la tentative d’interruption de grossesse.
Echec à l’accusation
En appel, l’auditeur de l’armée a réclamé trois ans de prison, dont au moins six mois ferme, estimant...