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PBD et Verts libéraux veulent s'emparer de nouveaux sièges aux prochaines élections.

08 janv. 2011, 15:10
Le PBD et les Verts libéraux ambitionnent de s'emparer de cinq sièges supplémentaires au National et de maintenir ceux qu'ils occupent aux Etats, lors des prochaines élections fédérales. Les deux formations chercheront à séduire l'électorat centriste, urbain pour les Verts libéraux, campagnard pour le PBD.

Ces objectifs sont définis par les président des deux formations, Martin Bäumle (Verts libéraux) et Hans Grunder (Parti bourgeois démocratique), dans un entretien commun accordé au quotidien alémanique «Basler Zeitung».

M. Grunder déclare qu'il veut «doubler au moins» les cinq sièges détenus par sa formation au Conseil national, et maintenir le fauteuil bernois obtenu aux Etats.

Le chef des Verts libéraux Martin Bäumle veut lui aussi obtenir cinq élus supplémentaires à la Chambre du peuple - et passer ainsi de trois à huit - et sauvegarder les deux sièges (un zurichois et un uranais) à la Chambre des cantons.

Si ce but était atteint, les Verts libéraux seraient à même de former leur propre groupe parlementaire, «lequel pourrait continuer à collaborer avec les démocrates-chrétiens et le Parti évangélique», lors de séances de groupes communes», poursuit M.Bäumle. On va donc tenter, par des listes apparentées, de renforcer le centre, ajoute-t- il.

Pas d'alliance PBD - PDC

M. Grunder se prononce lui aussi pour un renforcement du centre. «Une fusion avec le PDC (Parti démocrate-chrétien) qui permettrait de préserver le siège de la conseillère fédérale Eveline Widmer-Schlumpf n'est absolument pas d'actualité».

Le chef des Verts libéraux demande aux partis gouvernementaux - «une fois pour toute» - de se déterminer avant le scrutin fédéral d'octobre sur une clé de répartition pour l'attribution des sièges au Conseil fédéral.

M. Bäumle plaide pour sa part en faveur d'un modèle arithmétique, qui combinerait trois «facteurs de base»: nombres de sièges au National, aux Etats, et la force électorale obtenue par chaque parti. Et d'estimer que l'UDC a «certainement droit à un second siège» au Conseil fédéral, ce que la clé de répartition devrait montrer. /ats

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