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Passe d’armes devant l’urne

Le comité référendaire dénonce un «diktat de l’UE». Pour le Conseil fédéral, personne ne sera désarmé.

15 févr. 2019, 00:01
Schuetzen beim historischen 105. Morgartenschiessen 2018 beim Morgarten Denkmal am Donnerstag, 15. November 2018. (KEYSTONE/Alexandra Wey) SCHWEIZ MORGARTENSCHIESSEN 2018

Le 19 mai prochain, les Suisses seront conviés aux urnes pour s’exprimer sur la reprise de la directive européenne sur les armes dans le cadre des Accords de Schengen. Les référendaires dénoncent un nouveau «diktat de l’UE», qui chercherait à affaiblir les Suisses en leur retirant leurs moyens de défense. «Personne ne sera désarmé», a toutefois insisté, hier, Karin Keller-Sutter, la nouvelle ministre de Justice et police. Explications.

De quoi parle-t-on?

En tant que membre des Accords de Schengen-Dublin, la Suisse est tenue de reprendre les évolutions du traité. Or, en 2013, l’Union européenne a décidé de réviser sa directive sur les armes. Deux ans plus tard, deux attentats ont fait près de 150 morts en France: ils imprègnent cette réforme du traumatisme français.

Lorsqu’elle a abouti en 2017, son but était clair: durcir les conditions d’accès aux armes susceptibles de faire beaucoup de victimes et améliorer l’échange d’informations...

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