«Ce n’est pas un référendum de l’UDC», assure Luca Filippini, président de la Communauté d’intérêt du tir suisse (CIT). «Son lancement a été décidé par nos 14 organisations et associations membres.» Le tireur tessinois ne peut cependant pas nier l’implication du parti souverainiste. C’est en compagnie de quatre conseillers nationaux UDC qu’il s’est présenté, hier, devant la presse, pour expliquer son opposition au durcissement de la loi sur les armes, qui vient d’être mis sous toit par le Parlement.
«Une loi inique, liberticide, inutile, dangereuse et antisuisse», assène le conseiller national valaisan Jean-Luc Addor, qui est par ailleurs président par intérim de Pro Tell. A partir de mardi prochain, le comité référendaire aura 100 jours pour réunir les 50 000 signatures requises.
A la suite des attentats terroristes qui ont frappé plusieurs pays européens au cours de ces dernières années, notamment l’attaque de 2015 contre le Bataclan, à Paris, l’Union...