Le travail frontalier n’est pas en cause dans l’accroissement du chômage. Ce sont là les conclusions des chercheurs de l’Université de Neuchâtel.
Les résultats détaillés de nouvelles recherches devraient être publiés prochainement. Tout en apportant un nouveau regard sur le marché du travail de l’Arc jurassien, elles corroborent les conclusions d’études antérieures: l’observatoire universitaire de l’emploi de l’Unige montrait, en 2013, que la libre circulation des salariés frontaliers dans la région genevoise «ne privait pas de leur emploi les travailleurs locaux».
Comme c’est le cas au bord du Léman, le marché du travail du canton horloger soulève des interrogations. Son taux de chômage de 6,1% se détache de la moyenne suisse, qui se fixait à 3,7% en décembre 2015.
«Il s’établit bien une corrélation entre taux de chômage et travail frontalier: ils évoluent en ce moment dans le même sens, ce qui peut laisser penser que l’un et l’autre...