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Pas de faveur pour les dénonciateurs

Après des années de tergiversations, le Conseil national va enterrer la loi sur les lanceurs d’alerte.

03 juin 2019, 00:01
epa03316267 A picture dated 06 July 2010 and made available 24 July 2012 shows Herve Falciani, a former employee of HSBC Holdings Plc., posing for photograph in Nice, France. French prosecutors have launched a tax evasion investigation based on data stolen by the ex-employee of HSBC's private client bank in Switzerland. Herve Falciani, a former HSBC employee accused of stealing data on up to 24,000 secret Swiss accounts from the British lender and handing them to the French tax authorities has been arrested in Spain on 01 July 2012 on a request by Swiss authorities seeking his extradition, said Swiss Federal Office of Justice on 24 July 2012.  EPA/PAUL BOURSIER FRANCE OUT FILE FRANCE HSBC INVESTIGATION

Il n’y a pas, en Suisse, de cadre légal explicite pour protéger les lanceurs d’alerte (whistleblowers) du secteur privé. L’employé qui dénonce les pratiques répréhensibles de son entreprise risque gros. Non seulement son emploi est menacé, mais il peut aussi être traîné en justice, pour violation du devoir de fidélité envers son employeur. Cette situation ne va pas changer de sitôt.

En guise d’ouverture de la session d’été des Chambres fédérales, le Conseil national s’apprête à enterrer la révision du Code des obligations, qui devait en principe combler les lacunes du droit, en définissant les conditions auxquelles un signalement peut être licite. La décision interviendra cet après-midi. L’opposition conjointe de la gauche et de la droite ne laisse aucune chance au projet.

Un vote sans appel

Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé. Le Conseil fédéral a soumis un premier projet en 2008, remanié en 2012, mais renvoyé à...

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