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Pas d’argent pour les aumôniers

L’engagement d’aumôniers musulmans dans un centre d’asile comble un besoin. Et pourtant…

17 févr. 2018, 00:01
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Depuis un an et demi, trois aumôniers musulmans travaillent au centre pour requérants d’asile de la Confédération dans le cadre d’un projet-pilote. L’expérience est une vraie réussite, d’après un rapport d’évaluation du Centre islam et société de l’Université de Fribourg présenté hier. Elle ne sera néanmoins pas étendue, principalement faute de moyens financiers.

«Les Eglises nous ont soutenus très activement dans ce projet», explique David Keller, du Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM). Les aumôniers musulmans ont pu bien collaborer avec leurs collègues chrétiens dans un contexte de dialogue interreligieux. «Beaucoup de requérants sont musulmans», souligne Simon Röthlisberger, responsable de la migration auprès de la Fédération des Eglises protestantes de Suisse. «Cette expérience est un apport pour une aumônerie interreligieuse et interculturelle.» A noter que dans presque un quart des cas, les requérants qui ont eu recours à des aumôniers musulmans ne l’étaient pas eux-mêmes. Ils l’ont fait souvent pour...

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