Les Jeunes Vert'libéraux s'émancipent. Ils ont annoncé jeudi à Berne la création d'un parti national indépendant du PVL. But affiché: attirer davantage de jeunes et faire mieux valoir leurs intérêts.
Pour le président des jeunes PVL romands Darius Farman, "c'est une évidence". Lors des élections du Conseil national en 2015, les Jeunes Vert'libéraux ont obtenu les meilleurs résultats de toutes les listes de jeunes dans plusieurs cantons. Ils ont fait d'excellents scores, à l'inverse de la tendance générale de leur parti.
Die @jglpCH wird eine eigenständige Partei! Jetzt PK mit @DariusFarman @PVuichard @salome_mathys und @Martin_Baeumle pic.twitter.com/gwd3SUWdXV
— Grünliberale Schweiz (@grunliberale) 31 mars 2016
La création d'une formation autonome devrait aider à faire moins peur aux nouvelles générations et à attirer davantage de gens, estime M.Farman. Côté romand, des sections jeunes existent dans les cantons de Vaud, Genève et Fribourg, et des discussions sont en cours à Neuchâtel, mais "il faut continuer le travail de persuasion".
Du côté du référendum
Le programme politique est dans la ligne de celui des aînés, avec quelques écarts. Défenseur d'une économie et d'une société libérales axées sur la durabilité, les jeunes veulent protéger la sphère privée des citoyens sur Internet. Contrairement au groupe parlementaire fédéral, ils participent au comité référendaire contre la loi sur la surveillance de la correspondance par poste et télécommunication.
En matière de prévoyance vieillesse, le jeune parti voudrait faciliter les investissements des caisses de pensions dans les infrastructures et ne fait pas de l'âge de la retraite un tabou. Il se dit "assez critique" sur le système de Dublin pour l'asile et favorable à la répartition de quotas dans l'espace Schengen.