C’est une bataille rangée qui attend le Parlement sur la question des armes à feu, et ce dès la semaine prochaine en commission. Pour conserver l’acquis de Schengen et l’accès à son système d’information (SIS), la Suisse se doit de serrer la vis en matière de détention des armes à feu. L’Union européenne a agi dans ce domaine dans la foulée de l’attentat du Bataclan, à Paris, en novembre 2015. Dans son viseur, les armes semi-automatiques, celles capables de provoquer de telles tueries. Une catégorie qui comprend notamment le fusil d’assaut, d’où la sensibilité du débat en Suisse.
Assez modéré par rapport à la directive européenne, le projet du Conseil fédéral s’est déjà attiré les foudres du lobby des armes, avec menace de référendum à la clé. Hier, c’était au tour du camp opposé de sortir du bois. Il veut être au plus près des normes européennes.
Pour Pierre-Alain...