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On s'indigne outre-Sarine

18 juin 2011, 10:49

Un projet de cours d'éducation sexuelle obligatoires dès 2014 à l'école primaire fait débat dans les cantons alémaniques. Une pétition s'y opposant a été lancée. En Suisse romande, de tels cours figurent déjà au programme des élèves. Des enseignants ainsi que des politiciens de l'UDC, du PEV et de l'UDF soutiennent la pétition «contre la sexualisation de l'école primaire» présentée hier à Berne. La récolte des signatures court jusqu'au 1er octobre.

Les pétitionnaires s'attaquent au «Plan d'études 21» qui doit être appliqué dans tous les cantons alémaniques. Celui-ci est actuellement en préparation et le contenu du programme de l'école obligatoire doit être précisé et mis en consultation en 2013.

Les pétitionnaires s'inquiètent notamment du fait que les parents ne pourraient influencer ni le contenu des leçons ni le matériel d'enseignement. Ils voudraient aussi offrir la possibilité aux parents de dispenser leurs enfants de tels cours. «L'information ou l'éducation sexuelle n'ont jamais posé les mêmes problèmes en Suisse romande que ceux rencontrés en Suisse alémanique», résume Patrice Borcard, conseiller scientifique à la Direction de l'instruction publique du canton de Fribourg.

Il mentionne que le «Plan d'études 21» et le plan romand sont l'application du système Harmos dans les deux régions linguistiques. En Suisse romande, ce type d'information est réparti en trois niveaux. Le premier concerne l'école enfantine axée sur la prévention des abus sexuels et fait passer le message «Ton corps t'appartient et personne ne peut y toucher».

Les élèves les plus âgés reçoivent une information sexuelle et affective. Elle met l'accent notamment sur la prévention des dangers d'internet. Les cours sur la reproduction humaine sont donnés à partir de 13 ans dans les cours de sciences ou de biologie. / ats

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