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Nucléaire: la centrale de Mühleberg pourra poursuivre son exploitation jusqu'en 2019

La centrale nucléaire de Mühleberg pourra poursuivre son exploitation jusqu'à sa mise hors service, prévue en 2019. Mais, cette autorisation est soumises à plusieurs conditions.

27 janv. 2015, 11:04
ARCHIV --- ZU DEN MELDUNGEN ZUM AKW MUEHLEBERG STELLEN WIR IHNEN FOLGENDES ARCHIVBILD ZUR VERFUEGUNG --- Das Kernkraftwerk Muehleberg im Kanton Bern, aufgenommen am 9. Juni 2011. (KEYSTONE/Alessandro Della Bella) === DATABASE ===

L'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) accepte les mesures déployées par la centrale nucléaire de Mühleberg (BE) pour maintenir son exploitation jusqu'en 2019, quand elle sera mise hors service. L'IFSN a néanmoins fixé des conditions.

Le gendarme helvétique de l'énergie nucléaire avait formulé dix-huit requêtes en novembre 2013 concernant la poursuite de l'exploitation de la centrale. Les délais d'application de la plus grande partie d'entre elles ont depuis expiré.

Pour quatre de ces mesures, la société BKW, ex-Forces motrices bernoises (FMB) a pu proposer des alternatives. L'autorité de contrôle a examiné ces propositions et les a également acceptées.

Une de ces quatre mesures concerne la stabilisation de l'enveloppe du coeur du réacteur, qui présente des fissures. Compte tenu de la durée limitée de l’exploitation restante, l’IFSN peut accepter que BKW SA renonce aux mesures de stabilisation et élargisse à défaut le programme de contrôle de l’enveloppe. L’IFSN avait requis ces mesures de stabilisation pour une exploitation illimitée à long terme.

Contrôles exigés

L'IFSN exige aussi désormais que des contrôles du coeur du réacteur soient effectués lors de chaque révision annuelle. Un système de contrôle qualifié doit être utilisé.

Les deux dernières mesures constituent des critères techniques. L'IFSN a fixé, pour les fissures, des plafonds qui ne doivent pas être dépassés. "Avec cette exigence, nous assurons que la stabilité de l’enveloppe du cœur sera maintenue avec une marge de sécurité", explique Georg Schwarz, directeur suppléant de l’IFSN et chef du domaine de surveillance "centrales nucléaires", mardi devant les médias à Brugg (AG).

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