Novartis se voit frappé d'une suspension d'activité de quinze jours au Japon. Le groupe pharmaceutique bâlois est sanctionné par le ministère de la Santé nippon pour ne pas avoir rapporté à temps aux autorités des cas d'effets secondaires graves de traitements contre le cancer.
Il s'agit de la première sanction de cette nature infligée à un laboratoire pharmaceutique convaincu de ce type de manquement, selon le ministère qui a décidé hier de cette peine examinée depuis plusieurs semaines. Selon la décision de l'autorité de tutelle: " Novartis Pharma ne pourra plus vendre ses médicaments sur prescription du 5 au 19 mars, à l'exception de cinq pour lesquels il n'existe pas de générique ou dont l'absence aurait des conséquences très dommageables sur les patients ".
Cette mesure disciplinaire inédite est due à la non-déclaration dans les délais impartis de 3264 cas d'effets secondaires, sur un total de 26 produits, ce qui...