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Nouvelles négociations sur le nucléaire iranien mardi à Genève

Iran, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne se retrouvent mardi à Genève pour relancer les négociations sur le nucléaire iranien.

15 oct. 2013, 07:04
Palais des Nations Genève

L'Iran et les grandes puissances se retrouvent mardi matin au Palais des Nations à Genève pour relancer les négociations sur le programme nucléaire controversé de Téhéran interrompues depuis avril dernier. Les délégations vont discuter à huis clos.

L'Iran et les pays du groupe 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne) vont discuter à Genève jusqu'à mercredi. Téhéran doit présenter un "calendrier précis" et un cadre fixant les différentes étapes des négociations.

Peu après son arrivée à Genève lundi, le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a rencontré en soirée la cheffe de la diplomatie européenne Catherine Ashton.

M. Zarif participera mardi à la séance d'ouverture des négociations. Son vice-ministre, Abbas Araghchi, dirigera ensuite les discussions côté iranien. "Si nécessaire, j'interviendrai également", a toutefois écrit M. Zarif sur sa page Facebook.

"Nous voulons changer l'approche des six dernières années qui n'a donné aucun résultat", a-t-il ajouté. Il estime également qu'il sera probablement nécessaire d'avoir une réunion ministérielle après cette réunion à Genève pour finaliser un éventuel accord.

"Ligne rouge"

M. Araghchi a déclaré de son côté que "le plan qui sera présenté par M. Zarif aux pays du 5+1 lors de la séance d'ouverture (...) a été préparé de telle sorte qu'il n'y ait pas de prétexte pour le refuser". Il n'a pas été plus explicite sur ce point, mais il a répété que "l'enrichissement d'uranium est la ligne rouge de l'Iran".

Selon le rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) publié fin août, l'Iran possède 6774 kilogrammes d'uranium enrichi à 3,5%, et 186 kg d'uranium enrichi à 20%. Le pays a également transformé 187 autres kilogrammes d'uranium enrichi à 20% en barres de combustibles. L'Iran possède plus de 19'000 centrifugeuses, dont 1000 de la nouvelle génération, plus puissantes que les précédentes.

Les Occidentaux et Israël soupçonnent l'Iran de cacher un volet militaire sous son programme nucléaire civil. Ils s'inquiètent de la possibilité pour Téhéran d'enrichir l'uranium à un niveau suffisant pour fabriquer une bombe atomique.

Longue impasse

Ces négociations sont les premières depuis la prise de fonctions du président modéré Hassan Rohani. Celui-ci s'est engagé à "fournir l'assurance" de la nature pacifique de ce programme nucléaire.

Les pourparlers sont dans l'impasse depuis plusieurs années. La crise a éclaté avec la décision de son prédécesseur Mahmoud

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