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Nouveau système d'écoute téléphonique en Suisse

La Suisse a signé pour un nouveau système d'écoutes téléphoniques réservé à la justice et aux policiers, opérationnel fin 2015.

15 janv. 2014, 12:28
Eine Frau twittert zuhause in Zuerich ueber ihr iPhone, aufgenommen am 17. Mai 2013. (KEYSTONE/Gaetan Bally)

La Suisse a signé un contrat pour un nouveau système d'écoute téléphonique, destiné aux polices et justices cantonales et fédérales. Il doit être opérationnel fin 2015.

"La Confédération a conclu un contrat le 18 décembre", a annoncé Matthias Ramsauer, secrétaire général du Département fédéral de justice et police, revenant sur une information parue dans "Le Temps" mercredi. Le crédit débloqué pour l'ensemble de cette opération est de 13 millions de francs.

L'entreprise israélienne Verint a obtenu le contrat, confirme-t-on à l'Administration fédérale. Elle va donc élaborer la deuxième version de l'Interception System Schweiz (ISS). Une première version du logiciel ISS devrait être livrée ces prochaines semaines.

En septembre dernier, la Confédération abandonnait son système de surveillance des télécommunications, le premier ISS. Acquis pour 18 millions de francs en 2008, cet outil présentait des lacunes et son lancement avait été repoussé à plusieurs reprises.

Auparavant, depuis 2002, les polices et les justices cantonales et fédérales utilisent le système d'écoute LIS (Lawful Interception System) hébergé au sein du Service de surveillance de la correspondance par poste et télécommunication (SCPT). Ce dispositif a été développé par le fournisseur allemand Syborg - aujourd'hui filiale de Verint.

Retard

Le système s'est rapidement montré obsolète. Pour le remplacer, la Confédération opte pour le projet ISS en 2008, placé sous la responsabilité du Département fédéral de justice. Il aurait dû être opérationnel dès l'été 2011.

L'entreprise anglo-danoise ETI/Detica ne parvient pas à mettre au point le premier ISS et est limogée en septembre dernier. Un audit du Contrôle fédéral des finances a de plus révélé un dépassement de 4% des coûts, soit 820'000 francs, au printemps 2012.

Le fabricant du LIS s'est engagé à continuer à faire fonctionner l'ancien système, jusqu'à l'arrivée du nouveau, avait déjà précisé Matthias Ramsauer en septembre dernier.

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