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«Nous sommes meilleurs dans la santé ou la finance»

Les spécialités sur lesquelles parient les parcs technologiques de Suisse romande sont-elles les bonnes? Patrick Aebischer, ancien président de l’EPFL, donne des pistes.

18 juin 2018, 00:01
Patrick Aebischer, president de l'Ecole polytechnique federale de Lausanne, EPFL, pose devant le batiment ArtLab lors d'une rencontre avec les journalistes de l'ATS-SDA ce mercredi 2 novembre 2016 a Lausanne. (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott) SUISSE EPFL PATRICK AEBISCHER

L’EPFL a multiplié les antennes régionales. Doivent-elles se spécialiser ? Et dans quels domaines?

Lors de leur mise en place, les antennes avaient pour vocation de se développer en adéquation avec le tissu économique local. Pour Neuchâtel, la microtechnique était un choix clair, le canton a investi la somme importante de septante millions de francs dans le pôle d’innovation Microcity. Aujourd’hui, dix chaires et quelque 600 personnes travaillent dans ce secteur. A Genève, une opportunité s’est présentée dans les neurosciences au Campus Biotech avec l’Université de Genève, Ernesto Bertarelli et Hansjörg Wyss. Le développement du nombre de start-up dans cet environnement est prometteur. Le Valais suscite beaucoup d’admiration de ma part. Canton non-universitaire, mais doté d’une HES bien profilée sur l’énergie, il a investi 400 millions dans la création d’une masse critique autour de la gare de Sion. Les start-ups s’y créent, à l’instar de H55, société créée par André...

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