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«Ni sourds, ni éloignés des préoccupations des gens»

Alain Berset cédera son siège de président de la Confédération helvétique à Ueli Maurer à la fin de l’année. Le Fribourgeois évoque un climat politique qui a passablement changé, jusqu’au sein du Conseil fédéral.

14 déc. 2018, 00:01
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Alain Berset, votre grande ambition, pour cette année présidentielle, était d’introduire une pause-café à 11h durant les séances du Conseil fédéral. Y êtes-vous parvenu?

C’était une boutade, évidemment. Nous avons fait des pauses de manière très flexible, quand nous en avions besoin. Je voulais signifier par-là que le rôle d’un président, en Suisse, n’est pas de chercher à laisser une trace, car il y a un continuum. Il a un rôle de coordinateur et doit garantir des débats de qualité qui aboutissent à des résultats.

L’objectif était aussi d’améliorer la convivialité. Pour le coup, c’est raté?

Non, sur le plan humain, nous avons de bons contacts. On sent, en revanche, que le Conseil fédéral n’est pas insensible à ce qui se passe dans le monde, à ces replis nationalistes, à ces inquiétudes. Nous ne sommes ni sourds, ni éloignés des préoccupations des gens. Sur le plan politique, cela s’est ressenti...

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