C’est presque la panique, aux frontières suisses. Neuf régions européennes limitrophes s’inquiètent de la dégradation des relations entre Berne et Bruxelles; elles conjurent la Commission européenne d’accorder du temps à l’Helvétie, en vue d’accepter le projet d’accord cadre institutionnel négocié en 2018, que le Conseil fédéral refuse d’avaliser.
Les autorités de neuf régions voisines de la Suisse – Bade-Wurtemberg et Bavière (Allemagne), Région Grand-Est, Auvergne -Rhône-Alpes, Bourgogne - Franche-Comté (France), Vallée d’Aoste, Tyrol du Sud (Italie), Tyrol et Voralberg (Autriche) – ont adressé, lundi, une lettre au président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, ainsi qu’à celle qui lui succédera, Ursula von der Leyen.
Elles expriment, dans leur missive, en notre possession, une «grande source de préoccupation» face à la dégradation des relations entre la Suisse et l’UE, provoquée par le refus du Conseil fédéral d’avaliser le projet d’accord institutionnel, conclu en 2018, et aggravée par la décision de l’UE...