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Moutier (BE): plus de 5000 manifestants condamnent l’invalidation du vote

Suite à l’invalidation du vote sur le transfert de Moutier (BE) dans le canton du Jura, au moins 5000 personnes sont descendues dans les rues pour manifester leur mécontentement. Aucun incident ne s’est produit lors de la manifestation.

09 nov. 2018, 21:54
Entre 5000 et 10'000 personnes ont manifesté à Moutier (BE) pour dénoncer l'invalidation du vote de juin 2017 en faveur du rattachement au canton du Jura.

Entre 5000 et 10’000 personnes ont manifesté vendredi soir à Moutier (BE) pour dénoncer l’invalidation du vote de juin 2017 en faveur du rattachement au canton du Jura. Les orateurs ont appelé à continuer le combat, tout en prônant le calme.

La mobilisation du camp des déçus après la décision de la préfète du Jura bernois, Stéphanie Niederhauser, tombée lundi dernier, a commencé peu après 19h00 depuis la gare de Moutier, sur la place Roland Béguelin. Un cortège silencieux s’est ébranlé en direction de l’Hôtel de ville, situé à un kilomètre de là.

 

 

Les premiers rangs étaient occupés par de nombreux jeunes tenant une banderole sur laquelle était inscrit le mot démocratie, avec le drapeau du canton du Jura. Le défilé dans la nuit fraîche de novembre s’est déroulé dans le calme, conformément au souhait des organisateurs, «Moutier, ville jurassienne».

 

 

Le maire dénonce

Arrivés devant l’Hôtel de ville, les manifestants, brandissant leurs drapeaux jurassiens, se sont massés sur la place pour écouter les trois orateurs programmés, tout en scandant des «Moutier bernois, plus jamais». Le premier à s’exprimer, le maire Marcel Winistoerfer, a recueilli l’enthousiasme de la foule.

 

 

L’élu PDC a tout de suite salué ce moment d’«exaltation démocratique». Il a répété qu’à ses yeux la démocratie avait été bafouée avec la décision de la préfecture du Jura bernois d’annuler la votation du 18 juin 2017, qui avait vu le camp autonomiste l’emporter avec 51,7% des voix.

Marcel Winistoerfer a dénoncé encore la lenteur, près de dix-sept mois, avec laquelle le dossier a été traité. Il n’a pas évoqué la question d’un éventuel recours contre la décision de la préfète. Le délai court pour 30 jours.

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