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Mobilité: les Suisses qui habitent en ville prennent plus souvent l'avion

Le choix du type de mobilité est directement lié au lieu où l'on vit. Selon une étude de l'Office fédéral du développement territorial, les citadins utilisent moins la voiture, mais prennent plus souvent l'avion. Les transports publics, la marche à pied ou le vélo ont plus la cote dans les villes que dans les zones moins densément peuplées.

05 avr. 2018, 16:49
En ville, le vélo et les transports publics ont davantage la cote que la voiture.

Les Suisses font une heure et demie de trajet par jour en moyenne. Les habitants des zones urbaines densément peuplées utilisent moins la voiture que les autres, mais ils sont friands d'escapades en avions.

Selon une étude sur la mobilité publiée jeudi par l'Office fédéral du développement territorial, l'augmentation du pouvoir d'achat et la baisse des prix des vols en avion ont entraîné un fort accroissement de la mobilité des Suisses à l'étranger. Le phénomène serait plus influencé par le trafic sur le territoire national que par l'environnement du domicile.

Dans les zones denses, les habitants parcourent de plus courtes distances au quotidien, mais ils partent nettement plus souvent en séjour plus lointain, en particulier grâce à l'avion, ce qui annule en partie les distances plus courtes accomplies tous les jours. Les longs voyages décollent à partir d'une densité d'environ 168 habitants et emplois par hectare.

 

Indépendamment de leur environnement, les habitants ont fait en moyenne 36,8 kilomètres par jour en 2015, soit quasi autant qu'en 2010 (36,7 km). Plus la densité de population et d'emploi augmente, plus la distance parcourue en transports publics progresse (6,5 à 11,3 km). Idem pour les trajets à pied ou à vélo, qui croissent de moitié à respectivement 2,4 km et 1,2 km.

Les transports publics perdent du terrain face à la marche

La part des transports publics n'augmente toutefois plus à partir de 90 habitants par hectare. Dans ces densités élevées, il n'y a plus que les déplacements à pied qui gagnent du terrain. L'étude fait un lien avec la bonne qualité de la desserte en transports publics dans toutes les zones à forte densité mais aussi avec la baisse de la rapidité des bus et autres trams dans ces zones.

Par ailleurs, la part du trafic motorisé individuel ne semble pas descendre au-dessous de 11% par étape dans les zones à plus forte densité. La proportion des ménages possédant un véhicule est relativement constante aux alentours de 50%. C'est seulement au-delà de 129 habitants ou emploi par hectare que la part des ménages sans voiture est en nette augmentation.

La part des personnes affiliées à un réseau d'autopartage reste quasi inchangée à 4% en moyenne nationale. Mais elle monte à 9% dans les zones les plus peuplées.

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