Le dernier jour du procès de Fabrice A. devant le Tribunal criminel de Genève, a commencé, vendredi, par la plaidoirie de Simon Ntah, l'avocat de la famille d'Adeline. L'avocat a dressé le portrait d'un accusé calculateur et retors.
M.Ntah a rappelé que Fabrice A. a songé à s'évader dès son arrivée à la Pâquerette, avant même d'avoir l'opportunité de bénéficier d'une sortie accompagnée. Il était obsédé par son ex-petite amie polonaise, qu'il comptait retrouver et assassiner. Il a fait des recherches chaque jour sur elle, sur internet.
Avant de se rendre en Pologne, il envisage aussi de tuer, il l'écrit dans son carnet. "Il a la volonté indéfectible de donner la mort", a souligné M.Ntah. Pour Fabrice A., les femmes sont interchangeables, il suffit qu'elles lui plaisent physiquement. Il s'est cependant focalisé sur Adeline et c'est elle qu'il a décidé d'égorger.
Pour réaliser ses plans, il ment à tout le monde à la Pâquerette, cache son jeu. Chaque personne qui lui vient en aide, il la manipule, a relevé M.Ntah. Il se montre odieux avec les femmes. C'est un psychopathe, qui rejette toujours la faute de ses actes sur les autres.
Pour M.Ntah, Fabrice A. ne changera pas. "Il retombera toujours sur celui qu'il est, car c'est sa volonté".