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Mesures contre les espèces exotiques envahissantes

Les espèces d’animaux, insectes ou plantes exotiques envahissantes doivent être mieux combattues en Suisse, notamment par les particuliers. Le Conseil fédéral a mis en consultation mercredi une série de mesures en ce sens.

15 mai 2019, 11:04
Le gobie à taches noires, un poisson invasif de la mer Noire et de la Caspienne, est un exemple d'espèce exotique envahissante.

Les particuliers doivent aussi participer à la lutte contre les espèces exotiques envahissantes. Le Conseil fédéral a mis en consultation mercredi une série de mesures destinées à combattre plus efficacement la propagation de ces animaux, insectes et autres plantes en Suisse.

Réchauffement climatique et mondialisation obligent, de nombreuses espèces menacent la biodiversité helvétique et la santé des humains, des animaux et des végétaux. Le capricorne asiatique ou le gobie à taches noires, un poisson invasif de la mer Noire et de la Caspienne, en sont des exemples.

Le capricorne asiatique. DR/Wikipedia

 

Pour mettre en oeuvre certaines mesures ancrées dans la stratégie nationale sur les espèces exotiques envahissantes, le Conseil fédéral doit adapter la loi sur la protection de l’environnement. La révision permettra de renforcer la lutte en dehors des surfaces agricoles et forestières.

Les cantons devront pouvoir impliquer les particuliers dans des mesures de lutte sur leur terrain. Ils resteront responsables de la mise en œuvre de la loi tandis que la Confédération sera compétente pour les mesures aux frontières ainsi que pour fixer et coordonner les mesures nationales et intercantonales.

Coûts amortis

Cette révision coûtera 90 millions de francs supplémentaires par année, dont les deux tiers à la charge des cantons. Les coûts annuels pour les propriétaires fonciers devraient se monter à 25 millions de francs.

Ces sommes sont appelées à diminuer au fil de la réalisation des mesures de lutte. Les coûts risquent d’être encore plus élevés si l’on tarde à les mettre en oeuvre, prévient le Conseil fédéral.

La loi en vigueur présente des lacunes. Les mesures de lutte et de prévention contre l’introduction et la propagation accidentelles des espèces exotiques envahissantes sont incomplètes et ne sont pas assez contraignantes. Le droit en vigueur n’implique pas suffisamment l’ensemble des acteurs concernés, notamment les propriétaires fonciers.

La procédure de consultation dure jusqu’au 4 septembre.

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