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Manifestants évacués par la police à Mühleberg

05 sept. 2011, 11:39

Quelque 50 militants anti-nucléaire ont protesté hier contre une remise en route de la centrale de Mühleberg. La police a observé les activistes durant toute la jounée avant d'intervenir en fin d'après-midi pour évacuer deux blocus mis en place sur des routes d'accès au site.

La police a emmené douze hommes et quatorze femmes qui bloquaient une route. Les manifestants n'ont opposé aucune résistance. Ils ont ensuite été relâchés après interrogatoire. Ils seront dénoncés pour entrave à la circulation publique, insoumission à une décision de l'autorité et entrave aux services d'intérêt général.

Un deuxième groupe d'activistes a levé de lui-même son blocus sur la route principale d'accès à la centrale, selon la police. Plusieurs dizaines d'antinucléaires s'étaient rassemblés à cet endroit vers 7h15. Ils voulaient empêcher la poursuite des travaux de révision. La police cantonale bernoise qui s'est déployée dans la matinée a rendu les manifestants attentifs au caractère illégal de leur action.

Peu d'impact

Elle est intervenue seulement dans l'après-midi, après que les activistes eurent bloqué une deuxième route autour du site, rendant l'accès particulièrement difficile. Après un ultimatum lancé aux militants, la police a décidé de les évacuer.

Les Forces motrices bernoises (FMB), qui exploitent la centrale, ont réagi avec sérénité. «Cette action n'a pas beaucoup d'impact un dimanche», a déclaré le porte-parole des FMB, Antonio Sommavilla, qui s'est brièvement rendu sur place. Pour les FMB, il importe surtout que le personnel de la centrale puisse travailler dans le calme. «Nous mettons tout en œuvre pour la sécurité du site», a-t-il ajouté. Les manifestants ont répété quant à eux qu'ils menaient une action de désobéissance civile non violente. Avec le sit-in, ils entendent attirer l'attention sur la dangerosité de la centrale de Mühleberg, en particulier des fissures au manteau de protection, et cela malgré des travaux de révision.

Cela représente une menace permanente pour au moins 500 000 personnes vivant dans les alentours de la centrale, selon eux.

Le groupe réuni sous la bannière «Mühleberg AUSsitzen» (Sit-In à Mühleberg) est issu du mouvement de protestation qui avait campé des semaines durant devant le siège de FMB à Berne. / ats

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