Zéro: c’est le bilan des femmes aux élections fédérales dans quatre cantons alémaniques, Appenzell Rhodes-Intérieures, Obwald, Glaris et Zoug. Mais trois d’entre eux pourraient perdre leur étiquette de bastion masculin le 20 octobre. Une jeune candidate est sortie du bois, hier, à Glaris. A l’échelon suisse, la représentation féminine pourrait aussi se renforcer.
L’enseignante glaronaise Priska Grünenfelder, 33 ans, a donc surpris son monde, hier, en annonçant briguer l’unique siège de son canton au Conseil national, occupé, depuis 2009, par le président du Parti bourgeois démocratique (PBD), Martin Landolt. Cette mère de trois enfants est ainsi la première candidate de son canton au Conseil national (une candidate au Conseil des Etats, socialiste, avait échoué en 1982). Priska Grünenfelder estime avoir des «chances réalistes» de battre Martin Landolt: «La grève des femmes a montré que les jeunes et les femmes se mobilisaient», explique-t-elle.
Le président du PS cantonal, Jacques Marti,...