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Les Verts prônent un «new deal» écologique

28 févr. 2009, 04:15

Comme le PS il y a une semaine, les Verts plaident pour un «new deal» social et écologique. Leur credo à la veille de la session de mars: mieux réguler les banques, promouvoir l'économie verte et mettre sur pied un plan de solidarité avec les plus pauvres.

Le Parti écologiste reste convaincu que les investissements destinés à doper l'économie ne seront durables que s'ils prennent en compte les enjeux sociaux et environnementaux. D'où la nécessité, à ses yeux, d'un programme conjoncturel à long terme et visant à engager un processus de transformation écologique axé sur l'efficacité énergétique, les énergies renouvelables, les transports publics et les mesures de protection du climat. «Nous vivons une crise profonde d'un système basé sur une croissance illimitée, une course au profit et à la consommation, des dérégulations et des libéralisations aveugles, une exploitation sans retenue des ressources naturelles et une désolidarisation au sein de la société», a fait valoir hier le président des Verts, Ueli Leuenberger.

Le soutien à un «green new deal» manifesté par les socialistes et une partie du camp bourgeois ne suffit toutefois pas, estime le Genevois. «Les autres partis n'ont pas encore changé de mentalité. Or il convient de modifier radicalement sa façon de penser et retourner aux sources.»

Les Verts jugent également insuffisants les efforts consentis sur le plan financier. Selon le conseiller aux Etats vaudois Luc Recordon, la Confédération doit prendre des mesures pour 5 à 6 milliards de francs au total. De leur côté, les cantons sont appelés à s'engager à hauteur de 2-3 milliards, et les communes de 1-2 milliards.

Le parti mise sur une série d'interventions parlementaires pour faire passer le message. Ces textes exigent notamment un plafonnement du salaire des banquiers, des mesures contre la spéculation ainsi que des garanties éthiques pour protéger la société et l'environnement.

La députation écologiste veut ratisser large. Ses propositions touchent aussi bien la politique énergétique que la protection contre les crues, la mobilité douce, l'agriculture, la formation, la situation des femmes et des chômeurs ou encore le système de TVA. /ats

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