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Les unis s’adaptent aux transgenres

Après plusieurs institutions de Suisse alémanique, des hautes écoles romandes sont en train d’adapter leurs directives pour répondre aux demandes des personnes transgenres. La «Suisse est très peu informée», constate leur association.

13 juin 2016, 01:30
ARCHIV --- ZUR MELDUNG, DASS DIE SCHWEIZ DEFINITIV NICHT MEHR AM AUSTAUSCHPROGRAMM "ERASMUS+" TEILNEHMEN WIRD, STELLEN WIR IHNEN FOLGENDES BILD ZUR VERFUEGUNG --- Studierende folgen den Ausfuehrungen von Professor Dr. Thomas Berndt waehrend seiner Vorlesung zum Thema "Controlling und Rechnungslegung", aufgenommen am 1. Maerz 2010 im grossen Hoersaal "Audimax" der Universitaet St. Gallen (HSG) in St. Gallen. (KEYSTONE/Gaetan Bally) *** NO SALES, NO ARCHIVES *** SCHWEIZ EU ENDE STUDENTENAUSTAUSCHPROGRAMM

Zurich

Ariane gigon

Les personnes transgenres commencent, discrètement, à être reconnues en Suisse: depuis 2012 à l’Université de Lucerne, et 2013 à l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich, les personnes transgenres peuvent demander à être inscrites sous un autre prénom que celui figurant sur leur carte d’identité. De nombreuses institutions alémaniques ont, dans la foulée, adapté leur règlement. La Suisse romande s’y met aussi, avec l’Université de Genève et les Hautes écoles spécialisées de Suisse occidentale (HES-SO). «Madame X s’était inscrite pour le semestre d’automne. Ses documents d’identité contenaient toutefois des informations divergeant de celles du formulaire d’immatriculation et les diplômes déjà acquis portaient un autre prénom. Sous quel nom fallait-il inscrire cette personne?» Basé sur un cas réel, ce cas de figure est celui qui a motivé l’Université de Lucerne, pionnière en Suisse, à prévoir, dès août 2012, un formulaire spécifique pour les personnes transgenres, c’est-à-dire qui s’identifient à un...

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