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Les tiques sévissent sur le bas Plateau et dans les agglomérations

Grâce à l’application «Tique», des chercheurs zurichois ont mené une étude sur les tiques, pour savoir notamment où et quand ces petites bêtes sévissent en Suisse.

27 mai 2020, 12:11
Les changements d'habitudes liées au coronavirus entraînent une hausse des piqûres de tiques dans les zones de détente de proximité, selon les chercheurs de l'EPFZ (photo symbolique).

Les tiques sévissent surtout au printemps et au début de l’été: d’abord sur le bas Plateau, puis aussi dans les grands centres urbains et les sites d’excursion populaires. Une étude de la haute école zurichoise ZHAW le révèle grâce à une appli de prévention.

Les chercheurs zurichois se sont penchés sur la présence des tiques durant cinq ans, indique la ZHAW mercredi. Résultat: deux tiers des 24’000 piqûres ou observations de cet arachnide ont été signalés entre la mi-avril et la mi-juillet sur l’application pour smartphone «Tique».

La canicule les assomme, l’hiver les achève

Au printemps, les petites bêtes piquent d’abord dans les zones les plus basses du Plateau suisse. Plus tard dans la saison et jusqu’au début de l’été, les signalements proviennent de plus en plus souvent des centres urbains et des sites d’excursions populaires.

Ils se font ensuite bien plus rares, les tiques ne supportant pas la chaleur. Ils restent à un bas niveau en automne et cessent en hiver. Les données saisies datent de mars 2015 à la fin 2019.

Impact du coronavirus et prévisions

L’appli restant en fonctionnement, les chercheurs de la ZHAW étudient actuellement l’impact des changements de comportement dans les loisirs et les déplacements en raison du coronavirus. Ce projet est réparti sur deux ans. Son but est de pouvoir prédire à l’avenir le potentiel de risque lié aux tiques sur les deux semaines à venir.

Les premières données analysées cette année révèlent un résultat évident: «Les changements d’habitudes des adeptes d’activités en plein air ont conduit à une augmentation des contacts avec les tiques dans les zones de détente de proximité», explique Werner Tischhauser, collaborateur scientifique.

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