Le Gripen n'est pas soluble dans l'armée. Tel est l'enseignement que l'on peut tirer de la dernière étude sur la sécurité menée par l'Académie militaire et le Center for security studies, à l'EPFZ. Selon les données dévoilées hier, jamais encore les Suisses n'ont autant apprécié leur armée. Quatre personnes sur cinq estiment qu'elle répond à un besoin.
"Cela ne s'était plus vu depuis 20 ans", souligne Tibor Szvircsev Tresch, responsable de projet à l'Académie militaire. "On constate une progression de 8% par rapport à 2013." Le soutien apporté à la neutralité atteint également un niveau historique. Sa valeur est reconnue par 96% des personnes interrogées, voire 99% dans la tranche d'âge de 18 à 25 ans.
L'enquête a lieu chaque année. Elle repose sur un sondage effectué courant janvier. Curieusement, aucune question n'a été posée sur le choix d'un nouvel avion de combat. "Notre but n'est pas de déterminer l'accueil...