Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Les Suisses se sentent plus menacés par le changement climatique que par le chômage

Selon un sondage de la SSR publié mercredi, les Suisses ressentent les effets du réchauffement climatique dans leur environnement, et une majorité le ressent comme une forte menace. Malgré cela, une minorité des sondés agit au niveau individuel.

29 nov. 2017, 17:03
En premier lieu sont citées la fonte des glaciers ainsi que les températures plus élevées et les canicules.

Le changement climatique est perçu en Suisse comme une grosse menace, plus grave que le chômage ou l'effondrement du système des retraites. Une majorité des Suisses affirment ressentir ses impacts et considère l'homme comme responsable du phénomène.

C'est ce qu'indique un sondage représentatif publié mercredi et mené par l'institut LINK sur demande de la SSR. Quelque 2100 personnes de 15 à 79 ans venant de toutes les régions de Suisse ont répondu en ligne aux questions durant le mois de septembre.

Pour 85% des personnes sondées, le changement climatique est un fait, tandis que 14% ne sont pas sûres de la réalité du phénomène. Près d'un tiers s'est dit très inquiet face à l'affirmation selon laquelle il pourrait faire plus chaud de trois degrés en Suisse d'ici à la fin du siècle.

Provoqué par l'homme

Par ailleurs, 72% des sondés soutiennent la déclaration selon laquelle le changement climatique est provoqué par l'homme et 24% pensent que l'homme et la nature ensemble sont à l'origine du réchauffement climatique. Presque toutes les personnes interrogées ressentent au moins les premiers effets de ce phénomène.

Ces impacts sont même ressentis dans leur propre environnement, affirment-elles. En premier lieu sont citées la fonte des glaciers ainsi que les températures plus élevées et les canicules. Suivent les phénomènes météorologiques extrêmes et les catastrophes naturelles, comme les tempêtes et les ouragans.

Une minorité qui agit

Cependant, seule une minorité agit concrètement au niveau individuel. Ainsi, 33% des personnes interrogées déclarent se déplacer désormais en train, en bus ou à vélo. Suit l'option "économiser de l'énergie" (26%) ainsi que "rouler moins ou pas du tout en voiture" (25%). Enfin, 12% des sondés renoncent aux voyages en avion, et 11% chauffent moins leur logement.

Interrogées sur leur volonté personnelle d'agir, quatre personnes sur cinq affirment dépenser davantage pour des produits locaux et de saison. De plus, 77% seraient prêts à renoncer à la climatisation en été et 75% se disent disposés à prendre moins souvent l'avion.

La volonté de moins voler ou de ne pas climatiser les chambres durant l'été est moins forte chez les jeunes que parmi les personnes âgées. Inversement, les jeunes sont davantage enclins à vivre plus proches de leur place de travail, à raccourcir la distance de trajet et à renoncer à un usage privé de la voiture.

 

 

Votre publicité ici avec IMPACT_medias