Quoi, il n’est jamais trop tard pour ne rien faire? Allez dire cela aux chômeurs de plus de 50 ans dont le profil refroidit les employeurs potentiels. Pas assez jeunes, pas assez à la page, trop coûteux, trop fragiles...
Certains parviennent pourtant à faire de leur âge un atout. C’est le cas de Marco Pelloni, un ingénieur qui vient de se faire engager, à 58 ans, par les Transports publics fribourgeois (TPF), après des années à alterner chômage et emplois de courte durée (lire ci-dessous).
Ce Tessinois est sorti de la file de seniors qui pointent aux offices régionaux de placement (ORP). S’ils sont proportionnellement moins frappés par le chômage que les autres catégories (2,8% pour les plus de 55 ans, contre 3,8% pour les 25-39 ans), les sans-emploi de plus de 50 ans sont en chiffre absolu en nette hausse, grimpant de 29’272 en 2012 à 37’823 en...