Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Les secouristes sont sur place

14 mars 2011, 11:30

Deux jours après le séisme au Japon, toujours davantage d'équipes de secouristes étrangers atteignent les zones touchées par la catastrophe. Les 25 Suisses et les 9 chiens qui les accompagnent sont eux arrivés hier à la mi-journée (heure locale) à Tokyo.

Peu après leur arrivée, ils sont montés dans des bus pour être acheminés dans leur zone d'engagement environ 300 km au nord de Tokyo, a indiqué le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). A 20h (12h en Suisse), ils se trouvaient à mi-chemin entre la capitale japonaise et la région où ils doivent intervenir.

L'équipe est constituée de conducteurs de chien, de spécialistes de la localisation technique, de coordinateurs ou encore d'experts en matière de catastrophes environnementales, d'eau, de médicaments ou de construction. Ils seront actifs dans la région où 10 000 personnes sont portées disparues. La tâche principale des Suisses sera de trouver des personnes ensevelies sous les décombres. Les victimes doivent être localisées dans des maisons endommagées par le séisme et le tsunami avec l'aide de chiens et d'appareils techniques.

La chance pour eux de trouver des survivants est toutefois faible, a déclaré Toni Frisch. Des personnes qui n'auraient pas été blessées peuvent certes survivre plusieurs jours dans des bâtiments touchés s'ils se trouvent dans des cavités. Dans tous les décombres où de l'eau est entrée en raison du tsunami, la chance de retrouver des survivants est toutefois très faible, selon lui.

Le DFAE a aussi actualisé durant ce week-end ses recommandations de voyage et conseille de renoncer aux voyages dans le nord-est du pays, dans les préfectures de Nagano et Niigata ainsi qu'aux séjours touristiques et ceux qui ne sont pas urgents dans l'ensemble du pays.

Il recommande aussi aux ressortissants suisses qui se trouvent dans les zones de catastrophe et dans la région de Tokyo-Yokohama d'évaluer si leur présence au Japon est actuellement nécessaire. S'ils concluent qu'ils ne sont pas obligés de rester dans ce pays, il leur est conseillé de considérer un départ du temporaire du Japon. Cette mesure vaut en particulier pour les familles avec des enfants en bas âge. /ats

Votre publicité ici avec IMPACT_medias