Le Ministère public a réclamé, hier, la sanction maximale contre l’assassin de Marie, «le criminel ultime». Il a requis la réclusion à perpétuité et l’internement à vie «pour qu’il n’y ait pas de prochaine fois». La défense a plaidé le meurtre et non l’assassinat. Elle rejette l’internement à vie. Verdict le 24 mars.
Le prévenu n’a pas supporté que Marie, tout juste 19 ans, veuille le quitter. «Il était, quoi qu’il en dise, fou amoureux de Marie. Mais on ne quitte pas Claude D. Quand on lui appartient, on lui appartient pour toujours», a dit le procureur général Eric Cottier, devant le Tribunal criminel de la Broye et du Nord vaudois, à Renens.
L’homme, un détenu aux arrêts domiciliaires, faisait peur à Marie, il la terrorisait, elle ne voulait plus le voir. Alors, il la harcelait constamment, la surveillait, achetant des jumelles et engageant un détective privé. Le soir du...